Aprés avoir discuté toute la soirée avec Valentin de ses lougres Sauvageonne avait passé la nuit a réver de voyages et de contrées lointaines.
Elle s'était réveillée d humeur morose et s'était dirigée vers l atelier ou les employés avaient entassé a la va vite la production de la journée. Elle apporta ses tuniques au marché, ou la concurrence était tellement dure qu elle ne vendait plus depuis quelques jours. En se promenant pami les étals, elle vit un magnifique filet de pêche. Le vendeur, devant son air passionné lui en proposa un a bon prix. Sauvageonne savait bien que si elle l'achetait elle ne pourrait pas produire de tuniques le lendemain, mais elle ne put se retenir. Elle donna sa maigre bourse a l'homme, qui lui remit son premier filet.
Elle partit en courant en direction de son atelier dans lequel elle déposa ses deux dernières peaux de betes, et filla a l ATPE déposer deux offres d 'emploi.
Puis elle se rendit sur la place du village, ou elle épingla un parchemin au panneau d'affichage "vend tuniques pas chères par contrat de 10 ou plus".
Quand ce fut fait elle alla au port fluvial et examina les barques disponibles. Celles de son ami étaient toutes parties en mer, alors elle en choisi une qui lui semblait pas trop cher et monta dedans. Elle donna 14K au brave homme pour le service rendu puis commenca a ramer. Après dix minutes de zig-zag désespérés dans le port, elle réussi enfin a donner une trajectoire droite a l embarquation et sortit du port.
Elle alla jusqu a l endroit le plus sauvage du fleuve et y jetta son filet. Puis elle s' allongea et songea encore aux magnifiques lougres qu elle avait vues au port.
C'était décidé! Elle deviendrai marin!
Cela aller lui couter bien cher, elle était encore une modeste plébéienne, mais elle voulait voyager librement dans toute la kiponie...
Tout a ses rêveries, elle s'était endormie dans sa barque quand un pigeon se posa sur elle et lui picora le nez pour la réveiller. Ill portait a la patte un petit parchemin disant:
"Sauvageonne, j'aurais besoin de 150 tuniques, peut tu me les procurer? Amicalement...."
Elle sauta de joie, se disant que les affaires reprenaient. Des qu elle aurait pu acheter des peaux de betes, elle embaucherait les meilleurs ouvriers de kiponie afin d honnorer cette commande.
Ce soir la, elle rentra heureuse au port, se disant qu un jour elle réaliserait son rêve. Elle rendit la barque au vieil homme, emportant avec elle ses poissons et son filet, et regarda au passage les lougres a vendre, une étincelle dans les yeux.